Les Grecs de Marseille – Migrantour réseau francophone

Balade sur l’histoire des Grecs dans notre cité phocéenne, de sa fondation à aujourd’hui

Là où tu vis, là est ta patrie.

Proverbe Grec

Le but de cette balade est de découvrir les parcours et les histoires des Hellènes qui se sont installés à Marseille depuis l’Antiquité à nos jours, grâce aux suggestions venant d’une sélection de traces physiques, telles que monuments, oeuvres d’art, édifices, feuilles archéologiques, plaques commémoratives liées à la communauté grecque qui se trouvent en centre ville, de la colline Saint-Charles au Lacydon.

L’histoire millénaire de Marseille, la ville la plus ancienne de France, terre d’accueil et carrefour de cultures, commence grâce aux Phocéens qui la fondent au 600 av. J-C. Massilia deviendra ainsi le centre du prospère empire commercial grec en Provence, conquis, au I siècle av. J-C, par les Romains, ses alliés historiques.

Il faudra attendre mil deux cent ans, notamment à partir de la fin du XVIII siècle, pour commencer à voir se définir une première nouvelle communauté grecque à Marseille. Celle-ci sera composée majoritairement de négociants et commerçants, représentants de la bourgeoisie marchande, suivis plus tard, dans le XX siècle, à partir de la Grande Guerre, par d’autres Hellènes, bien plus nombreuses et d’autres extractions sociales : les migrants économiques et/ou politiques.

Qui étaient-ils ces « nouveaux » Grecs du XIX et XX siècle ? D’où arrivaient-ils ? Pourquoi choisissent-ils Marseille comme terre d’implantation et d’accueil ? Quelle-était leur place dans la vie de la ville et face aux autres communautés étrangères ?

Dans ce voyage spatio temporelle on essayera ainsi de reconstruire autant le panorama des moments-clés de l’histoire de la diaspora grecque à Marseille, comme par exemple la guerre d’Indépendance et la guerre civile, que les physionomies des protagonistes, à partir des plus célèbres, tels Pythéas et Euthymènes, jusqu’au moins connus, mais également importants pour le destin de la Grèce et de Marseille, comme Pávlos Melás ou Etienne Zafiropoulos.